26 janvier 2013

La vie devant soi de Romain Gary

"Parce qu'on ne peut pas vivre sans quelqu'un à aimer"

   
      Madame Rosa, une vieille juive qui a connu Auschwitz et qui, autrefois, se défendait (selon le terme utilisé par Momo pour signifier prostitution) rue Blondel à Paris, a ouvert « une pension sans famille pour les gosses qui sont nés de travers », autrement dit une pension clandestine où les dames qui se défendent abandonnent plus ou moins leurs rejetons. Momo, jeune Arabe d'une dizaine d’années, raconte sa vie chez Madame Rosa et son amour pour la seule maman qui lui reste, cette ancienne respectueuse, grosse, laide et qu'il aime de tout son cœur. Le jeune homme accompagnera la vieille femme dans ses derniers jours.
 






                Voici un roman lu dans le cadre d’une lecture commune avec Lina. Celle-ci se déroulait jusqu’au 3 février. J’ai beaucoup d’avance mais avec le marathon livresque j’ai pas mal lu et à la vue de l’histoire je ne pouvais pas la laisser trainer.
                Nous suivons, dans ce roman, Momo et Madame Rosa ainsi que leur entourage (Madame Lola, le Dr Katz, etc.) dans l’histoire de leur vie. Momo est le fils d’une prostituée à la charge de cette Madame Rosa, ancienne prostituée qui, du haut de son 6ème étage garde les enfants de prostituées. On pourrait croire à un roman sur les prostituées mais non. C’est une « superbe » histoire de la vie, de tout ce qui va avec : les origines, les ennuis, la maladie, la vieillesse et plein d’autres choses.
                Ce Momo est si attachant. L’auteur a décidé d’écrire son roman avec un style oral et cela fait toute la différence. En effet, pour ma part, je me suis beaucoup attaché au personnage principal grâce à l’écriture. C’est un style difficile à assimiler au début (les conjugaisons ne sont parfois pas les bonnes), le lecteur peut avoir du mal à entrer dedans, mais une fois que tout est assimilé les pages se tournent toutes seules. J’ai du mal à rédiger une critique digne de ce nom pour un roman aussi fort en émotion. J’ai été à la limite du coup de cœur, je ne sais pas il aurait peut-être fallut un petit quelque chose de plus. Mais c’est une superbe découverte et je comprends qu’il ait gagné Le Prix Goncourt. Le lecteur ne peut qu’être touché par cette présence qu’a l’enfant auprès de cette personne qui ne parvient plus à monter les six étages de son immeuble.
                Bref, une belle leçon sur la vie, de ce petit garçon qui apprend avoir quatre ans de plus mais qui n’abandonne rien pour autant. Un mini coup de cœur pour ce chef d’œuvre de la littérature. Merci Mr Gary !

♥♥♥♥♥ 

5 commentaires:

  1. Je suis si contente qu'il t'ai plu et ton avis me donne très envie de me plonger dedans ! Je termine ma lecture en cours, et je le lis hihi. :D

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  2. Je crois pas ma soeur a ce livre dans sa bibliothèque. Je lui piquerai un de ces jours, vu le bien que tu en dit ça donne envie de se lancer dans cette lecture :)

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  3. Celui ci est dans ma PAL... enfin dans les livres à vendre ou troquer, mais je crois qu'en fait, je vais p'tet le lire ^^

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  4. Je n'en suis qu'au début, et pour être honnête, je n'aime pas trop, sans doute à cause du style de l'auteur. Je t'en dis plus dès que j'avance ! :)

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