"Le laboratoire était pour lui ce qu'est pour le peuple un bureau de loterie, l'espoir organisé."
La
Recherche de l'Absolu est l'histoire d'un bourgeois flamand, Balthazar
Claës, qu'une conversation de hasard lance à corps perdu à la recherche
du secret de la matière. Son intuition géniale le mènera bel et bien
jusqu'au bord de la révélation, mais la passion exclusive de la chimie
dévorera tout sur son passage.
Voici
un nouveau livre de Balzac découvert et ce, pour le cours de littérature du
XIXème siècle sur « l’Artiste et la femme ». Et ce fut encore une
bonne lecture de cet auteur. Pour moi, il n’est pas Zola ni Maupassant mais il
vient juste après ! Ce qu’il écrit et décrit est superbe et est un vrai témoignage
sur le XIXème siècle.
Dans ce
roman, Balthazar et sa femme Joséphine s’imposent à nous. Entre eux, l’amour
est présent mais plus pour très longtemps. Ils ont 4 enfants : deux filles (Marguerite
et Félicie) et deux garçons (Jean et Gabriel). Joséphine, la maman tentera
toujours de les protéger mais lui le père ne s’en souciera même pas. Un officier
polonais, un jour leur rend visite et c’est là le début de la fin. Celui-ci
parle à Balthazar de ses recherches et entre autres de celle de l’Absolu. Tout
ceci intrigue notre personnage principal et va lui monter à la tête. Le fait de
vouloir absolument trouver la solution va les ruiner jusqu’au bout. Il y a
beaucoup de souffrance pour ce mari et ce père qui s’en va à la dérive, qui
tente quelques fois de se raisonner mais qui à chaque fois retombe dans cette
obsession.
Comme
je le disais au dessus, ce roman fut encore une belle découverte ! En
effet, l’écriture de Balzac est toujours plaisante pour les descriptions et les
dialogues dont je me délecte à chaque fois. L’histoire est originale et nous
rend malheureux. Le lecteur peut compatir pour cette famille : cette femme
et cette fille qui veulent à tout prix le faire revenir à la raison. Il y a beaucoup
de concessions financières mais qu’importe puisqu’elles l’aiment. C’est un beau
roman sur le sacrifice familial mais aussi paradoxalement sur l’égoïsme paternel
de son obsession.
Bref,
un roman que je suis contente d’avoir découvert. Je vous le conseille si vous
aimez les classiques, les histoires qui ne se finissent pas toujours bien et
surtout si vous aimez Balzac.
J'ai prévu de le lire très bientôt pour une LC. Balzac reprend aussi en partie ce thème dans Illusions perdues.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup de mal avec Balzac, mais ce roman a l'air sympa. :)
RépondreSupprimerJe n'ai lu qu'un Balzac (Le père Goriot) et malgré un début difficile, j'ai fini par aimer alors je suis bien tentée d'en découvrir d'autres :-) !
RépondreSupprimerJ'ai lu seulement un livre de Balzac: Le colonel Chabert et on ne peut pas dire que je l'ai apprécié...
RépondreSupprimerAlors je suis un peu réticente à me lancer dans d'autres oeuvres qu'il a écrites..
Je n'ai lu que deux livres de Balzac : Le père Goriot et Eugénie Grandet et je les ai adorés !
RépondreSupprimerTon avis me fait envie !! J'aime bien les classiques où tout ne va pas si bien.. les histoires de famille et tout ça. Je n'hésite pas, ce livre rejoint direct ma wish-list !