Muchachas 2 de Katherine Pancol

 "Je ne suis pas « subjuguée » par Gary Ward, non, non, cela laisserait supposer qu’il me domine, que je suis ratatinée, que je rampe à ses pieds. Alors qu’au contraire, il m’étire jusqu’au ciel."

Ces filles-là sont intrépides.
Elles ne demandent rien aux autres.
Tout à elles-mêmes.
Cachent leur peur sous un sourire.
C est le plus sûr moyen pour avancer, inventer, s inventer.
Elles se sentent pousser des ailes, s envolent,
tombent et repartent de plus belle.
Il y a des secrets, des mystères, des trahisons.
Des obstacles à surmonter.
Des mots d amour lancés à la volée.
La vie, quoi !

                Toujours autant d’enthousiasme ! Je me suis précipitée sur le roman à sa sortie en librairie. Vous connaissez maintenant mon fanatisme pour cette auteure. Encore une fois, un florilège de post-it s’est retrouvé collé dans le livre.

                Je m’étais plainte lors du premier tome qu’on ne voyait pas assez les anciens personnages : Joséphine, Gary, Philippe, Gary, Zoé, Hortense et les autres. Et bien, merci Katherine Pancol, je suis parfaitement satisfaite ! Je les adore tellement. C’est comme s’ils faisaient partie de ma famille. Bien sûr qu’Hortense est détestable, que Joséphine est trop cul-cul mais quel plaisir ! Ils sont des gens tout simplement. Ne sommes-nous pas entourés, nous aussi à nos dépends par des gens comme ça ? Et ce n’est pas pour autant qu’on les déteste. Ce n’est pas dans l’intérêt d’un auteur de faire des personnages sympathiques, parfaits, tout le temps. On aime les gens avec leurs qualités et leurs défauts. A chaque phrase je m’attachais encore un peu plus à eux. J’aime cette détermination chez Hortense à se prendre pour une Reine, elle sait ce qu’elle veut et elle ne lâche rien. C’est un peu trop dans l’extrême mais elle se donne beaucoup de mal pour réussir ce qu’elle souhaite. Mais y arrivera-t-elle ? Les gens qui l’entourent ne m’inspirent pas trop confiance et j’ai envie de lui dire de se méfier. J’espère que je me trompe. On ne souhaite que le meilleur à Gary et Zoé car ce sont des petits bijoux d’humanité.

                Et puis j’ai appris à connaitre Calypso et sa famille, Elena, les étudiants de Joséphine et c’était trop chouette ! Comme des nouveaux amis à qui on tend la main. Alors, sur la fin on comprend un peu plus de choses et je n’attends qu’une chose le tome 3 et encore... paradoxalement, je ne le veux pas. Parce que je sais qu’une fois le tome 3 lu je quitterai tout le monde. Et je ne saurais pas comment ils vieilliront, comment ils mourront, etc. Ils font partie, sans exagérer, de ma vie. Je me suis attachée à eux, à leurs malheurs, à leurs petits bonheurs, leurs personnalités. Le fait que leur histoire se déroule sur 6 tomes facilite l’attachement, évidemment. Je n’avais jamais lu de saga aussi longue et ça fait du bien de s’étendre un peu sur eux.

                J’ai donc, encore une fois adoré ce tome. L’histoire avance petit à petit, les gens font leur petit bonhomme de chemin et le tome 3 risque de chambouler beaucoup de choses. J’attends ça avec impatience.

                Bref, encore une réussite pour cette chère Katherine Pancol qui me fascine toujours un peu plus ! Merci ! Je crois que c’est la seule qui me fait réagir comme ça. Suis-je folle ?

 

20/20