14 octobre 2016

Je m'appelle Léon de Kit de Waal

 

            J’ai eu la chance de lire ce livre grâce à Price Minister et son opération des Matchs de la rentrée littéraire. J’aime cette opération car ce sont des bloggeuses qui sélectionnent les titres. Je remercie Price Minister mais aussi les bloggeuses pour leur travail.

            Dans ce roman, nous rencontrons Léon, petit garçon de 9 ans. Il est l’homme de la maison car son petit frère Jake vient tout juste de naitre et leur maman n’est pas capable de s’occuper d’eux. Les deux petits garçons se verront confier à une famille d’accueil. Seulement, ce ne sera que provisoire car Jake qui a la peau blanche va être adopté et Léon se sentira exclu de la société car il est métis. S’en suit alors une bataille fraternelle.

            Je vais être directe, je n’ai pas véritablement apprécié ce livre. J’ai eu, je pense, beaucoup d’attentes et toutes ont été déçues. Tout d’abord, je m’attendais à ce que la narration soit au « je ». Le narrateur nous donne le point de vue de Léon mais le « il » met une certaine distance que je n’ai pas réussi à franchir pour vraiment m’attacher au personnage. 
Je m’attendais à pleurer, à crier et à avoir de la haine envers la mère. J’en ai eu mais c’était plus l’agacement. Elle ne nous rend pas haineux, elle nous énerve ! 
Je m’attendais à autre chose avec Tufty qui lui fait découvrir le jardinage. L'auteur ne va pas au bout de ses idées j'ai l'impression. Ce livre aurait mérité 100 ou 200 pages de plus. La quatrième de couverture en dit trop et peut nous tromper. 
Je m’attendais à une fin travaillée, quelque chose de bien ficelé, de touchant. Il n’en est rien.  
Vous l’aurez compris, il y a beaucoup de choses que je n’ai pas aimé.

            Au-delà de ça (parce que j’ai quand même du cœur), cette histoire m’a touché, de même que ce petit Léon et la femme qui l’accueille Maureen. Le racisme et les émeutes raciales des années 80 sont les thèmes abordés par l’auteur. Malheureusement, encore une fois, elle ne va pas au bout de ce contexte historique. Tout au long du livre, on reste trop en surface. Il n’y a pas d’approfondissement des sentiments. 

            Bref, vous l’aurez compris ce livre ne m’a pas séduite. Je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire et à me sentir concernée. J’ai eu trop d’attentes. Malgré ça, ce livre est plein d’espoir.

 


 Kit de WAAL, Je m'appelle Léon, 2016, Ed. Kero, 348p.

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