18 juillet 2012

Vingt-quatre heures de la vie d'une femme de Stephan Zweig

" Malgré tout, le temps a un grand pouvoir, et l'âge amortit de façon étrange tous les sentiments."
Vingt quatre heures de la vie d'une femme de Stephan Zweig
Scandale dans une pension de famille "comme il faut", sur la Côte d'Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d'un de ses clients, s'est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passé là qu'une journée... Seul le narrateur tente de comprendre cette "créature sans moralité", avec l'aide inattendue d'une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimé chez la fugitive.
           Je trouve le résumé très juste. C'est exactement ce qui se passe, ni plus ni moins. Cette Mme Henriette s'enfuit avec un jeune homme français et personne ne la comprends et même tout le monde la critique. Sauf le narrateur et la vieille femme. Cette vieille femme qui va se confier au narrateur, cet homme qu'elle ne connait pas mais dont elle est reconnaissante de prendre le parti de cette femme.
           Et pour cause, elle a vécue une histoire semblable, une passion, il faudrait même dire! Une passion de 24heures.
Vingt quatre heures de la vie d'une femme de Stephan Zweig           C'est un petit récit, surement pas un roman, certainement plus une nouvelle, très plaisant. Celle-ci se lit très rapidement, une après midi. Elle se laisse dévorée, au fil des pages. L'écriture est plaisante et fluide. Je n'ai cependant pas été plus enthousiasmé que cela. Une très belle passion mais sans plus. Il m'a surement manqué LE petit truc.
           En tout cas, la citation que j'ai indiqué, la seule que j'ai retenue et parfaitement dans l'ambiance du roman... Des sentiments qui s'amortissent! Ce qui signifie qu'ils ne partent pas définitivement...
♥♥♥♥♥

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