19 juin 2013

Vent d'est, vent d'ouest de Pearl Buck

"Sous toutes nos vies, derrière le voile, les dieux complotent."



Kwei-Lan vient d'être mariée, sans le connaître, à un homme de sa race mais qui revient d'Europe. Ce chinois n'est plus un chinois, il a oublié la loi des ancêtres, il ne reconnait, ne respecte ni les coutumes, ni les rites...
Le frère de Kwei-Lan vient de passer trois ans en Amérique, l'héritier mâle, dépositaire du nom et des vertus de la race, annonce son mariage avec une étrangère ; il revient avec elle...
A travers les réactions de cette famille de haute condition où l'attachement aux traditions, le culte des ancêtres, l'autorité du père et de la mère n'avait encore subi aucune atteinte, la grande romancière Pearl Buck nous fait vivre intensément le conflit souvent dramatique entre la jeune et la vieille Chine.




                Voici un roman lu dans le cadre du challenge 100 pages (qui se finit vendredi d’ailleurs). En effet, ce roman fait 120 pages environ dans l’édition Le Livre de poche et je ne sais pas pourquoi malgré sa petite taille il me rebutait.
                Dans cette histoire nous découvrons Kwei-lan et les coutumes de la vieille Chine. Elle doit épouser un homme qui lui est dédié alors même qu’elle n’était pas née. Son frère, s’en va en Occident (en Amérique) et rencontre sa femme qui est occidentale. Selon, les anciennes coutumes cela ne se fait pas. Ses parents et Kwei-lan, sa sœur, vont tâcher de mettre un frein à cette relation. Le mari de cette dernière a été vivre quelques temps là bas et il comprend qu’il soit tombé amoureux, bref, un huis clos familial.
                Je ne vais pas vous le cacher longtemps, j’ai adoré ! J’ai adoré les personnages, l’histoire, la découverte de la Chine. J’ai tout adoré, je n’y trouve pas de points négatifs ! Avec du recul c’est un coup de cœur. Je ne pouvais plus lâcher ce livre, tout ce que je voulais savoir, c’était la fin, mais en même temps, quitter les personnages me tiraillait. J’ai vraiment aimé découvrir les coutumes anciennes et voir Kwei-lan outrée par certaines choses qui aujourd’hui, nous ne nous choque pas. J’ai aimé sa naïveté et voir son mari lui expliquer, la libérer de toutes les contraintes. Il n’y a ni trop ni pas assez de détails. C’est le dosage parfait. Tous les personnages sont attachants même la mère qui peut paraître méchante. 

                Bref, un vrai coup de cœur pour ce roman asiatique. On m’a conseillé d’autres livres de cette auteure et je compte bien les découvrir. Je suis tombée amoureuse de son écriture, de l’histoire et de sa façon de la raconter. 

19/20



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