"Dans mon esprit, les extravagances les plus répréhensibles sont
excusables si elles sont accompagnées d'une dose massive de honte, de
regret ou d’auto-flagellation. Même les assassins bénéficient d'une
certaine indulgence s'ils parviennent à manifester quelques remords."
William Collins, agent immobilier à Boston, est adepte des rencontres
par Internet. Lassé de cette vie sentimentale dominée par les contacts
anonymes, il décide de faire vœu de chasteté. Résolution difficile à
tenir, tant les tentations se multiplient pour le détourner de loisirs
plus sages comme lire enfin dans son intégralité l'œuvre d'une certaine
Simone de Beauvoir... Contacté par Charlotte et Samuel, de nouveaux
clients en quête d'un bel appartement en centre-ville, il tente de
prendre quelques leçons de bonheur auprès de ce couple qui le fascine.
Lorsqu'il commencera à mieux les connaître, la façade ne tardera pas à
se lézarder. Dans cette chronique hilarante et touchante de la vie
quotidienne d'une Amérique moins sûre d'elle après le 11 septembre.
Un
livre acheté sur un coup de tête lors d’une brocante. Le résumé m’avait attiré
et le prix aussi ! Un roman lu dans le cadre d’un challenge estival. Je me
devais de le lire car cela faisait trop longtemps que je l’avais dans ma PAL.
William,
agent immobilier et homosexuel n’a personne dans sa vie alors il fait des
rencontres sur internet pour combler le vide affectif. Il rencontre, un jour,
Charlotte et Samuel dans le cadre du travail et bien malgré eux, ils l’aideront
à dépasser ce cas. De même que sa voisine, Kumiko. Et puis, Edward, son
meilleur ami qui semble d’éloigner. Tout cela relate d’une vie banale en soi.
Banale certes mais qui pourrait bien basculer.
William
est quelqu’un d’attachant dans le sens où il nous raconte lui-même son
histoire. On se sent plus proche de lui. Et puis, il y a quelque chose chez lui
qui donne envie d’éprouver de l’amitié. Une solitude, des manies, un mal-être,
une recherche de soi. Ce roman constitue aussi un tableau de l’Amérique de l'après 11 septembre, date qui a tant marquée ce pays. La population change sa façon
de vivre et on le ressent en particulier avec Edward qui est Stewart. Ce n’est
pas un roman de chick-lit mais c’est tout comme. Je vous dis cela après mûre
réflexion car tout au long de l’histoire je me suis demandé dans quel genre littéraire
on pouvait le classer. Alors c’est une lecture contemporaine américaine certes
mais je trouve que c’est une lecture estivale sans trop de prises de tête mais
qui donne à réfléchir sur la société et qui les gens qui la constitue.
Bref, un
roman sur la société plaisant. Un tableau véridique, un roman sur la vie. Pas
de coup de cœur mais une agréable découverte.
11/20
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