17 août 2014

Ménage à trois d'Eric Mouzat

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 Un accrochage de pare-chocs sur un parking et une vie bascule. Deux vies plus exactement. Car c’est le coup de foudre immédiat entre Quentin et la narratrice de Ménage à trois, qui quitte pour ce bel homme son rustre de mari. Mais si l’amour est là sans conteste, il manque à notre héroïne le piment d’une sexualité qu’elle n’aime vivre que dans la soumission. Quentin et elle vont donc « apprendre » à théâtraliser leurs ébats au gré de diverses combinaisons avec des personnages de rencontre. Le couple curieux ne manque pas d’appétit sexuel ni d’inspiration en matière de fantasmes, et c’est ensemble, soudés et solidaires, qu’ils dépassent leurs appréhensions et leurs limites pour vivre un amour complet. Pourtant, il reste une ombre au tableau : qui est cette Mélanie que Quentin n’arrive pas à oublier, et comment l’immiscer dans leur vie sans nuire au couple ? 





                Tout d’abord, je tiens à remercier les éditions La Musardine pour l’envoi de ce livre. Je l’avais demandé, je l’ai reçu aussitôt ! J’étais ravie ! Et puis au fil de ma lecture un peu moins...

                Je me retrouve très mitigée après la lecture de ce livre. Entre le convaincu et le pas convaincu. Tout d’abord, c’est un livre qui se lit relativement vite car j’ai dévoré ses presque 200 pages en une après midi. Signe qu’il m’a plu non ? J’en suis ressortie satisfaite et puis avec du recul, plus j’y repense et plus je vois quelques défauts.

                Je vous arrête là ! Le style de l’auteur n’est pas du tout vulgaire malgré le thème abordé. Nous sommes loin du vulgaire que j’ai retrouvé dans d’autres romans ou que l’on retrouve dans les pornos. Et pourtant le lecteur se retrouve tout de même plongé dans un univers SM dès le début avec le personnage principal mais à la lecture cela n’a rien d’écœurant ! Nous en apprenons plus sur les pratiques SM (que j’aurais peut-être préféré ne pas connaître d’ailleurs mais quand on accepte de lire ce genre de roman on prend le risque...) ! Tout ceci apporte donc des points positifs. Autre point positif que je citerai se trouve là plus dans la mise en page : bon la couverture, je ne l’aime pas mais pas grave, par contre le format du roman et la police d’écriture permet une lecture très agréable. Ceci est très appréciable !

                L’histoire en elle-même ? Que dire... Et bien je dirais que la quatrième de couverture nous ment un peu car cette fameuse Mélanie nous la retrouvons vraiment à 20 pages de la fin. Le résumé en fait tout un événement alors que bon... au final j’ai été plutôt déçue. Et puis la fin reste très évasive. Au lecteur de la deviner. Finalement, pour en venir au sujet principal (parce que là c’est sûr, sans aucun doute, c’est bien le sujet premier) eh bien j’ai trouvé qu’il y avait trop de scènes de sexe ! Et trop c’est trop ! Ecrire du sexe juste pour le plaisir de... je dis non. Toutes ces effusions m’ont un peu dérangée.

                Bref, vous l’aurez compris ce livre me rend très septique ! Je suis très partagée. Le conseiller ou pas ? Je ne sais pas très bien. Peut-être pour ceux qui aiment les romans érotiques. Sinon, non !


08/20

1 commentaire:

  1. Après avoir lu ton avis, j'avoue que ce livre me rebute, je n'aurai certainement pas été de moi-même vers lui mais mtnt que j'ai lu ta chronique, j'irai encore moins :/

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