17 septembre 2014

Les Derniers jours du paradis de Robert Charles Wilson

 
Alors que l’Amérique se prépare à fêter les cent ans de l’Armistice de 1914, un siècle de paix mondiale, d’avancées sociales et de prospérité, Cassie n’arrive pas à dormir. Au milieu de la nuit, elle se lève et va regarder par la fenêtre. Elle remarque alors dans la rue un homme étrange qui l’observe longtemps, traverse la chaussée… et se fait écraser par un chauffard. L’état du cadavre confirme ses craintes : la victime n’est pas un homme mais un des simulacres de l’Hypercolonie, sans doute venu pour les tuer, son petit frère et elle. Encore traumatisée par l’assassinat de ses parents, victimes sept ans plus tôt des simulacres, Cassie n’a pas d’autre solution que fuir.
L’Hypercolonie est repartie en guerre contre tous ceux qui savent que la Terre de 2014 est un paradis truqué.





                Voici donc mon deuxième SP avec les éditions Denoël et ce roman de science fiction fut moins une réussite que le premier (Un homme amoureux). Je crois bien que c’est mon deuxième ou troisième roman SF, je suis donc novice en la matière, du coup ma chronique ne pas sûrement pas valoir celle d’un(e) fan(e). Enfin, je me lance quand même...

                Tout d’abord, j’ai aimé la structure du roman. Nous suivons deux groupes de personnes éloignés géographiquement mais proches en ce qui concerne les liens familiaux. Un chapitre sur deux nous retrouvons le groupe de Cassie et le groupe d’Ethan. Et le nom des chapitres sont les noms des lieux où chacun se trouve.

                L’auteur commence avec Cassie et Thomas, frère et sœur. Et dès le début il ne nous cache rien de leur situation : orphelins à cause de l’hypercolonie, ils sont contraints à vivre avec leur tante. Et on entre directement dans l’histoire. D’ailleurs le nom des « habitants » de l’hypercolonie m’a fait beaucoup sourire : les sims.  

                Les personnages ? Je ne les ai pas trouvés transcendants ou originaux. Ils n’ont pas de traits de caractères spéciaux, je les ai trouvés plats. C’est dommage à dire mais c’est ce que j’ai ressenti.  J’aurais voulu qu’ils aient quelque chose qui me les aurait fait aimer ou détester. C’est comme s’ils étaient vides et n’existaient pas. Ni avant, ni après le roman. (Comme c’est le cas dans chaque fiction mais en général quand c’est bien fait, on y croit un peu...)

                Et c’est un peu ce que j’ai ressenti tout au long du roman. « Mouais ! » fut ma pensée à chaque page tournée. Etant novice dans le genre je m’attendais au petit quelque chose qui déclencherait tout, qui me ferait réagir. Je l’ai attendu, mais il n’est pas venu. Ces hommes en apparence humaine n’ont d’étrange que leur intérieur vert visqueux. Je ne m’attendais pas non plus à des extraterrestres mais j’attendais à un peu plus d’originalité. En plus, je n’ai pas compris grand-chose à la théorie de l’hypercolonie : pas assez attentive ? ou trop nulle dans ce genre ?

                Je n’ai pas grand-chose à ajouter si ce n’est que le roman fut un petit raté, comme un film que l’on voit sans grand intérêt, sans grande attention. En plus, j’aurais aimé que ça se passe beaucoup plus tard et non pas en 2014 !

                Bref, un raté en SF. Ce roman ne m’a pas emmené là où je le souhaitais. Une lecture que je qualifierais de détente.

MERCI !

 
 08/20
 

1 commentaire:

  1. Oh c'est vraiment dommage j'avais bien aimé cette lecture ! :( J'espère que ta prochaine lecture te plaira plus !

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