"Nos vies n'ont pas d'importance, elles coulent au fond du temps, pourtant bien que
liquides, nos joies ne s'évaporent jamais"
L'auteur imagine, pour expliquer les causes de la disparition de J. D.
Salinger en 1953, une histoire d'amour impossible avec Oona, la fille du
dramaturge américain Eugene O'Neill.
Ouiiiiii,
j’ai lu un livre de la rentrée littéraire de plus et en plus, celui de mon
auteur préféré. Et ce, grâce à un camarade de classe qui me l’a bien gentiment
prêté. J’étais comme une gamine à qui on offre un jouet. Ce roman de Beigbeder
me tentait beaucoup car il semblait loin de ce qu’il écrit d’habitude. Et mon
hypothèse s’est confirmée !
En
effet, si vous connaissez cet auteur vous avez entendu parler de son style sexuel cru.
Incroyable, on ne le retrouve pas du tout dans ce roman. Et c’est sûrement
mieux ainsi car il parle de personnes réelles, plus ou moins estimées par
chacun. On est plongé dans l’Histoire de la seconde guerre mondiale à laquelle participe
Salinger. On vit, en parallèle, deux grandes histoires d’amour plus ou moins
réciproques : Oona et Salinger / Oona et Charlie Chaplin. J’ai adoré
retrouver Beigbeder et je l’ai trouvé changé. Ces romans évoluent avec sa vie
sentimentale. Il fait d'ailleurs beaucoup de comparaison entre Salinger et lui. On y retrouve un homme compréhensible, romantique et moins
pessimiste. On ne retrouve pas l’homme imbu de lui-même (que j’aime beaucoup
aussi).
Il
écrit sur la seconde guerre mondiale et c’est fou comme c’est beau, comme il
représente bien l’état d’esprit de ces hommes détruits moralement et
physiquement. Tout est formidablement beau dans ce roman. Même la guerre, de la
façon dont elle est décrite pourrait belle. Je sais que ça peut vous faire
bizarre de lire ça mais vraiment, c’est ce que j’ai ressenti.
J’ai du
mal à critiquer les personnages car ils ont existé et ce ne sont pas n’importe
qui : Jerome David Salinger et Charlie Chaplin. J’ai appris de nouvelles
choses sur ces deux hommes. Je n’y connais pas grand-chose mais j’ai trouvé que
l’auteur écrivait une belle biographie: tout est inventé ou pas, je n'en sais rien. Et il finit tellement bien son histoire
en faisait un parallèle avec sa propre histoire d’amour. Je ne pense pas que ce soit une prétention car les histoires
d’amour sont toujours ou presque basées sur le même schéma. Qu’on soit
riche/pauvre, célèbre ou non.
Bref, j’ai
littéralement aimé ce nouveau roman loin des premiers de l’auteur. J’en
serais presque tombée amoureuse tellement il écrit de belles choses sur l’amour,
tellement il y a d’espoir et de beauté. C’est une vie qui file. Des années qu’on
ne voit pas passer.
17/20
Une excellente chronique pour un bon livre :)
RépondreSupprimerEnfin dans ma PAL ! J'ai hâte de le lire :D
RépondreSupprimerCela me donnes réellement encore plus envie de lire son nouveau livre. Ah Beigbeder, que j'adore très clairement aussi. Je lui garde une place dans ma bibliothèque, une fois mes lectures de fac finies.
RépondreSupprimerMerci!
MM.