3 octobre 2014

L'Adieu aux armes

"C'est toujours comme ça... On n'a jamais le temps d'apprendre. On vous pousse dans le jeu. On vous apprend les règles et, à la première faute, on vous tue."


 Frédéric Henry, jeune américain volontaire dans les ambulances sur le front d'Italie, pendant la première Guerre mondiale, est blessé et s'éprend de son infirmière, Catherine Barkley. Avec Catherine, enceinte, il tente de fuir la guerre et de passer en Suisse, où le destin les attend.









                Voici une lecture réalisée dans le cadre d’une lecture commune avec Aline. J’avais ce livre depuis peu de temps dans ma PAL mais il me faisait envie car j’adore la littérature américaine de cette époque et puis je voulais absolument découvrir Hemingway ! C’en est fait et je recommencerai sûrement. 

                En effet, j’ai bien aimé mais sans vraiment en être transcendée ! Un style très américain, saccadé avec beaucoup de dialogues froid sans vraiment de sens à la première lecture. Mais j’y ai trouvé mon compte. Pour ça j’ai été conquise. Nous nous retrouvons dans un roman sur la guerre 14-18 du côté Américain de par Frédéric Henry, le personnage principal et du côté Italien de par la localisation de ce personnage. Ca aussi j’ai apprécié. Enfin, un roman que je lis qui ne se situe pas du côté des français. Si, je vous promets ça change tout, ou au moins beaucoup de choses.

                Et puis, bien évidemment une histoire d’amour est grandissante tout au long du roman ! Et c’est magnifique. On n’a malheureusement pas trop l’évolution des sentiments, c’est le point négatif. Et puis, en ne disant rien, ne dit-on pas tout ? Le lecteur ne doit-il pas se forcer à lire entre les lignes. Mais ! On passe un peu trop vite du « je profite de cette nana parce qu’elle me fait du bien durant cette guerre » au « je l’aime à la folie ». C’est dommage. On ressent surtout la grandeur des sentiments de Frédéric à la fin. Autrement, avant on peut se demander si elle n’est pas un peu un remède à la douleur de la guerre. Et encore, je dis ça mais avec du recul je pense encore un peu ça... Je me demande si l’amour est réellement sincère. N’étaient-ils pas ensemble tous les deux pour embellir cette affreuse période ? Question légitime ! 

                Ceci dit, je ne suis pas tout à fait d’accord avec la quatrième de couverture de l’édition Folio qui vante le livre en écrivant : « un des plus grands romans d’amour ». Mouais ! Je n’ai certainement pas tout compris. J’ai du passer à côté de quelque chose, d’une certaine signification. Ou alors, je suis trop pessimiste mais j’ai vraiment ressenti leur amour comme une échappatoire à la guerre. A ce moment là peut-on parler d’amour sincère ? Peut-être !

                Je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages mais ce n’est en rien la faute de l’auteur, je pense. Je penche plutôt à ma lecture saccadée à cause du boulot. J’aurais aimé m’y plonger plus, lire ce roman en deux jours, vivre réellement avec les personnages. Là, j’étais un peu extérieure à toute cette histoire. Je me demande si Aline a ressenti ça, savoir si c’est vraiment le contexte qui me fait penser ça...

                Bref, un roman que j’ai apprécié mais sans non plus en être folle amoureuse ! Les personnages sont tout de même touchants, l’histoire parait être une « histoire vraie », raconté par une personne qui aurait réellement existé. 

 15/20 

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