20 novembre 2014

La Route qui mène à la ville de Natalia Ginzburg

En Italie dans les années 40, Delia grandit entourée de ses frères et sœurs. Dans la maison crasseuse et trop étroite, où le gramophone joue en boucle le même air entêtant, il n’y a que le vide et l’absence de désir. Alors, pour tromper l’ennui ou pour s’inventer des rêves, Delia emprunte chaque jour la route qui mène à la ville.
L’Italienne Natalia Ginzburg compose un court roman au cordeau, qui se niche au plus près des sentiments humains. 








                Tout d’abord, et comme toujours, je tiens à remercier les Editions Denoël pour la confiance qu’ils me donnent. Tous les mois, Célia nous propose des titres tous plus alléchants les uns que les autres. Après Le Puits, j’ai décidé de lire La Route qui mène à la ville, roman italien (décidément, le soleil doit me manquer) au résumé attrayant. Cependant, je le dis maintenant, ce livre n’a pas fonctionné avec moi. Heureusement qu’il y avait peu de pages car je pense que j’aurais abandonné.

                Je n’ai pas envie de m’étendre plus.  Ce qui m’a dérangé dans ce livre, c’est l’écriture. Ce qui veut donc dire que peut-être avec vous ce roman peut fonctionner. Je n’ai pas aimé sa façon d’introduire les dialogues qui sont en général présentés ainsi : « elle m’a dit ci, je lui ai répondu ça et du coup elle m’a redit ci, etc. ». Ils ne sont pas présentés de façon basique avec les tirets, les retours à la ligne. Cela peut plaire à certains mais personnellement, j’ai trouvé que ma lecture en était alourdie et beaucoup plus périlleuse. Au-delà de ça l’écriture n’a rien d’exceptionnelle, elle ne m’a pas emportée, elle ne m’a pas chamboulée et pourtant avec l’histoire qu’on nous raconte, ça aurait dû.

                Je n’ai pas du tout était sensible aux personnages. Je les ai trouvé ennuyeux, vraiment. Tous. Il n’y en a pas un qui est sorti du lot qui m’a fait ressentir des émotions. J’ai mis plus d’une semaine pour lire 120 pages. A chaque fois que je le commençais, je m’ennuyais, je l’arrêtais vite. Ceci dit, lire des romans qui ne me plaisent pas est très enrichissants pour moi, pour apprendre à me connaître, à connaître mes goûts. Il n'est pas toujours très intéressant de lire des livres qui nous plaisent tout le temps (même si évidemment, c'est toujours plus sympa). Malgré la critique négative, donc, je ressors ravie de cette lecture !

                Je n’arrive même pas à trouver des choses à dire...  Je suis vraiment déçue parce que le résumé me plaisait beaucoup : l’Italie, des années 40, la vie familiale, la petite ville qui attire, etc. Mais non, je n’ai pas eu l’impression d’être en Italie. J’aurais pu tout aussi bien être en France...

                Bref, ce livre est vraiment un raté pour moi. Pas pour l’auteur évidemment car je sais qu’il peut plaire. Une écriture qui ne m’a pas plu, des personnages loin de moi et une histoire qui ne m’a pas fait frissonner.


 



 06/20

Ps: Vous remarquerez ma critique minable -.-
 

1 commentaire:

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