9 novembre 2014

Trente-six chandelles de Marie-Sabine Roger

"Je lui ai dit que le bonheur ne se capitalisait pas comme de la petite monnaie dans une tirelire, qu’on ne pouvait pas en mettre à gauche pour les jours de chagrin à venir."



Mortimer s'est préparé à mourir le jour de ses 36 ans, comme cela a été le cas pour tous ses ascendants mâles. Il a quitté son travail, rendu son appartement et vendu sa voiture mais la malédiction ne s'abat pas sur lui. Que reste-t-il à faire, lorsque la mort attendue ne vient pas? Il faut apprendre à vivre vraiment!











                Au début de cette chronique, je tiens à remercier PriceMinister-Rakuten et son opération Les Matchs de la rentrée littéraire. Cela fait 3 ou 4 années de suite que je participe et j’aime toujours autant. Je m’intéresse de plus en plus à l’actualité littéraire et c’est grâce à ce genre d’opérations que je peux me permettre de lire les romans qui sortent tout juste. Autrement, ce ne serait pas possible (ou très peu) à cause de mon mini-budget étudiante. Et pour cette année, j’ai choisi le nouveau roman de Marie-Sabine Roger (j’avais littéralement adoré La Tête en friche !) car le résumé m’a beaucoup intrigué.

                On rencontre Mortimer sur le point de mourir. En effet, tous les hommes de sa famille sont morts le jour de leur 36ème anniversaire, à 11h ! Pas très gai me direz-vous ! Je n’ai pas eu peur une seconde face à la morbidité du sujet parce que je connais l’auteure. Et même si c’est un sujet dur qu’elle traite, elle le fait avec beaucoup de légèreté (dans La Tête en friche, c’est l’illettrisme). Ce livre est un bonbon acidulé ! Je vous assure ! Quand on fini ce livre, on a le sourire qui s’étend jusqu’à nos oreilles. C’est frais, c’est doux. Les personnages, ce sont de vrais amours. Nassardine m’a convaincue à 100% et la façon de vivre de Jasmine m’a beaucoup fait réfléchir. On a envie de les serrer contre nous et de devenir amis avec eux.

                C’est un livre qui nous emporte dans la vie d’un autre. Pas si loin de nous, qui se pose des questions sur la mort, sur la façon de l’appréhender. Lui, n’a pas le choix puisqu’il sait la date de sa fin. Alors, je ne pense pas spoiler en disant que le personnage ne va pas mourir à l’âge donné. Sinon, le livre ne ferait que 50pages. Non, mais par contre, pourquoi ne décède-t-il pas ? Pourquoi la malédiction ne s’abat-il pas sur lui ? Là est tout l’intérêt du roman. Les secrets de familles ressurgissent, les trahisons empoisonnent. C’est la vie même !

                Marie Sabine Roger nous offre un roman dans lequel les pages se tournent toute seule au gré du vent. On a envie d’aller plus loin. Je n’avais pas envie d’aller me coucher et en même temps, je me forçais à en garder pour le lendemain encore et encore. Et je n’ai pas pu. C’est comme une addiction. Comme lorsqu’on commencer un paquet de MM’s, on ne peut plus s’arrêter...

                Bref, ce roman est une pépite, un vrai coup de cœur (en plein cœur). Une dose d’amour, de bonheur et de bonne humeur. On en ressort avec plein de questions et une fin très ouverte ! Je dis oui à tous ceux qui veulent découvrir ce roman de la rentrée littéraire. 


 
 18/20

4 commentaires:

  1. Je participe comme toi au match de la rentrée littéraire, je dois lire le complexe d'Eden Bellwether. C'est vrai que les livres de la rentrée sont chers! Je les emprunte à ma bibliothèque du coup.
    Marine Sabine Roger est une auteure que j'ai très envie de découvrir!

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  2. Le résumé est bien énigmatique ! Je le note merci bien :D

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  3. Tu m'as donné envie !
    J'aime beaucoup la citation que tu as choisie ^^

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  4. Décidément ! Il est partout ce livre et il me fait très envie !

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