23 décembre 2014

L'Education d'une demi-vierge / Anonyme

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Une course à la jouissance jusqu’au bord de l’épuisement entre une jeune novice délurée, ses copines de chambrée complètement pâmées, sa mère encore bien supérieure en lubricités diverses et variées, l’amant de celle-ci qui sert aussi à celle-là, le tout dans un Vienne-Paris 1906 pas piqué des vers… Un joyau de la littérature clandestine à découvrir absolument… 









                L'éducation d'une demi-vierge a été publié la première fois en 1911, puis interdit en 1914, pour revenir en version tronquée en 1958. Alors lorsque j’ai reçu le programme de La Musardine c’est le livre qui m’a tout de suite intrigué. Qu’est-ce que cela allait bien pouvoir m’apporter sur l’histoire des romans érotiques ?

                Je me suis tout d’abord rendue compte que celui ou celle qui a écrit cette histoire n’avait pas froid aux yeux. En effet, il n’y a rien de sage dans ce roman. Tout n'est que débauche et expérience ! Et c’est là une chose que j’ai apprécié. Je savais déjà, enfin je me doutais que chaque époque a eu son lot d’érotisme, évidemment mais là, quand même... Dès le début, on rencontre Edmée alias Sœur Angèle, mise au couvent. A partir de là commence la débauche. Dès les premières pages. Pas de perte du temps. Les pages filent, Sœur Angèle sort de ce couvent grâce à sa mère et l’amant de celle-ci. Là, apparait l’inceste ! C’est vraiment ce qui m’a le plus dérangé. Vraiment ! J’aurais pu essayer de faire abstraction de cela mais les mots « mère » et « fille » reviennent souvent donc on ne perd pas cela de l’esprit. Edmée, pas sage du tout apprend (presque) tout à sa mère. Evidemment, la jeune fille avait en garde un dortoir au couvent et la nuit, les jeunes filles dormaient peu. 

                Ce qui m’a le plus dérangé donc dans cette histoire c’est l’inceste mais aussi l’excès de sexe. Vraiment. Il n’y a pas que ça durant les 120 pages. Cela m’a dérangé parce que j’aurais aimé en savoir plus sur les personnages, mais là n’était pas le but de l’auteur. Les scènes de sexe sont donc très récurrentes. Elles se suivent et se ressemblent même si une nouvelle personne s’y ajoute à chaque fois. Dommage. Ceci dit, les scènes sont très bien décrites et... chaudes bouillantes ! Vraiment ! Un peu trop ouverte d’esprit peut-être mais comme le dis si bien A-livre-ouvert ça m’a permis d’apprécier cette histoire !

                Bref, quelques petites choses m’ont dérangé mais sur le plan historique ça m’a fait changer ma vision de cette époque ! Je dis oui à tous ceux qui aiment la littérature érotique et qui veulent changer un peu de leur lecture-romance-érotique!


Et comme d'habitude, je remercie du fond du coeur les éditions La Musardine car j'ai encore fait une très belle découverte !

15/20

1 commentaire:

  1. Ca ne m'étonne pas que tu ais eu un coup de coeur ! Cette BD est splendide. J'ai acheté le tome 3 il y a peu et je ne suis jamais déçue ! :)

    - Quelle chance ! Je viens du Québec et je pense que le tome 3 n'est toujours pas sorti ici :( J'ai déjà le tome 2 d'acheté, mais je ne le lis pas tout de suite pour faire durer le plaisir :D

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