Résumé : C’est un roman d’amour comme il ne s’en fait pas, un roman des visages
de l’amour à travers les saisons de l’existence. Depuis la première fois
où ils se sont vus, dans la librairie où elle travaille, jusqu’à ce
qu’ils aient touché à la vieillesse, les protagonistes de ce livre ont
connu toutes les nuances, tous les visages de l’amour. L’amour éperdu,
terrifiant, des premiers émois. L’amour des inacceptables compromis,
celui des renoncements cruels. L’amour qui se fâche, qui se sauve, qui
revient. L’amour avec les enfants, puis sans les enfants. L’amour du
corps qui exulte, puis du corps qui s’use. Dans ce texte à deux voix qui
se mêlent et s’emmêlent – elle et lui, lui et elle –, l’amour est un
feu qui couve. Il s’agit de veiller la braise…
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Critique un peu brouillonne car écrite à chaud. Mais je tenais à la spontanéité de mon ressenti.
Ce
roman m’a été conseillé indirectement par Chez le fil rouge. Tous les mois, une
thématique et des propositions de romans québécois. Au mois de février, c’était
le thème de l’amour et ce roman faisait partie des conseils. J’ai tout d’abord
mis du temps à l’ouvrir car je n’avais pas le temps puis lorsque j’ai commencé
quelques pages je n’ai pas du tout été convaincue, sûrement pas ouverte à ce
genre de lecture. Je l’ai mis de côté et un mois plus tard, je m’y mettais
vraiment ! Et quelle erreur ça aurait été de ne pas lui donner une seconde
chance.
Ce
roman raconte l’amour dans tout ce qu’il peut avoir de banal. L’amour rend
heureux et l’amour blesse. Une histoire d’amour entre une libraire et un homme –
qui n’aime pas lire. Ils évoluent ensemble jusqu’à la fin de leur vie. Et quel
bonheur de lire tant d’amour.
Ce
livre peut paraître niais et banal. Il ne s’y passe rien, si ce n’est l’amour
qui grandit, qui flanche quelque fois et qui, finalement prend le dessus sur tout. Les
défauts, les moments de faiblesse, les joies et les petits bonheurs. Tout y
passe. J’ai ris, j’ai souris, je me suis sentie bien et j’ai eu peur pour ce
couple lorsqu’il vivait des moments difficiles ; mais ils sont parvenus, grâce à
l’amour, à dépasser cela. Une véritable leçon. Une faiblesse ne veut pas dire
une séparation à tous les coups. Ça veut aussi dire se surpasser, pardonner et
se souvenir de ce pourquoi cette personne nous a tant plu au début.
Banal
ne veut pas dire triste, morne ou morose. Et l’écriture de l’auteure le prouve.
Elle joue avec les mots, les assemble pour faire du quotidien des moments
poétiques. Plein de petits morceaux annotés qui m’ont plu, qui m’ont fait
réfléchir et qui mettent du baume au cœur. Histoire d’avoir des étoiles dans
les yeux durant quelques heures de lecture. C’est juste la beauté d’une vie,
des petits instants tannés du quotidien dans tout ce que ça contient. Vous l’aurez
compris, je le conseille vraiment.
Points positifs:
- La poésie du quotidien
- L'écriture tricotée de beauté
- La banalité
- Aucun selon mon ressenti
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