21 août 2012

Rhum Express de Hunter S.Thompson


"On ne peut pas vivre indéfiniment en ne comptant que sur ses couilles et en jouant au plus malin. Moi, je fonctionnais comme cela depuis dix ans et j’avais maintenant la nette impression que mes réserves s’épuisaient." 
             

Dans les années cinquante, Kemp, jeune journaliste globe-trotteur, buveur de rhum confirmé et alter ego de l’auteur, quitte Greenwich Village pour Porto Rico où il a décroché un boulot de reporter au San Juan Daily News. Toutes sortes d’individus y travaillent : misanthropes désabusés,
ratés, ambitieux prêts à refaire le monde, tous parias en quête d’une existence meilleure sous les  tropiques.










   Voici un roman que l’on m’a prêté et qui ne m’attirait pas vraiment. J’avais vu la bande annonce du film, qui s’est inspiré du roman, au cinéma et celle-ci ne m’a pas interpellé tant que ça ! Et puis, comme on me l’a prêté, je me suis dit : « Pourquoi pas ! Je vais voir ce que ça donne ».
                Dans ce roman, nous entrons dans le monde du journalisme et de la débauche. Nous nous situons à Porto Rico avec Kemp, un jeune journaliste qui vient d’arriver. Là-bas, l’ambiance y est lourde, étouffante et tendue. Le journal où il travaille fonctionne au ralenti, les gens qui y travaillent ne sont pas tellement passionnés. Des gens qui deviendront des amis ou des ennemis mais dans ce monde, les amitiés ne tiennent qu’a un fil.
                Les points forts de ce roman ne sont pas les personnages, au contraire, qui ne m’ont pas plus tant que ça, j’ai eu beaucoup de mal à m’identifier. Ils sont froids et distants, ceci dit, cela va très bien avec l’époque, le métier, l’ambiance... Ce qui a véritablement fait la différence ce sont ces nombreux dialogues. Ils sont très appréciables. Je sortais du roman Du côté de chez Swann où il y a des conversations toutes les cinquante pages alors là, des dialogues à presque toutes les pages, ça m’a fait du bien. Je trouvais que les dialogues correspondaient bien au genre du roman. (Par exemple, je voyais mal beaucoup de dialogues dans l’œuvre de Proust)
                En tout cas, je suis bien heureuse d’avoir découvert le monde du journalisme à la fin des années 1950, où la liberté de la presse n’est pas si libre que cela, où les journaux coulent, où les journalistes ne sont pas tellement concernés...
                Une découverte qui reste agréable, loin d’être un coup de cœur mais un bon moment tout de même.

♥♥♥♥

2 commentaires:

  1. J'ai aussi entendu parler du film mais je ne savais pas que c'était tiré d'un livre !

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